La Mission #FrenchTech et son réseau des Capitales et Communautés French Tech se mobilisent pour mettre en lumière les femmes qui, partout en France et dans le monde, font la French Tech. 🐓🇫🇷
Le Poool x La French Tech Rennes St Malo s’associe à cette campagne pour donner un coup de projecteur sur les femmes de notre écosystème qui entreprennent : en brisant les idées reçues sur l’entrepreneuriat féminin et en célébrant leurs réussites, nous visons à inspirer et encourager davantage de femmes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Nous donnons aujourd’hui la parole à Marie Pirotais, fondatrice de Biosency, qui revient sur son parcours, ses ambitions et ses défis en tant qu’entrepreneure.
Quel est ton parcours ? Quel a été ton déclic pour entreprendre ?
De formation ingénieur, j’ai toujours travaillé dans l’innovation, dans l’industrie, à des postes qui m’ont permis de suivre les projets de l’identification du besoin à la mise sur le marché. A travers le poste de chef de projet, j’ai découvert la gestion de sujets transversaux, ce qui m’a passionné. Pour aller plus loin, j’ai suivi un executive MBA, ce qui a développé mon goût pour l’entreprenariat.
Le déclic pour Biosency ? Un café à la Rochelle et une discussion avec un pneumologue (frère jumeau de mon associé). Il a partagé avec nous les enjeux d’une pathologie en particulier : la BPCO (broncho pneumopathie chronique obstructive), 3ème cause de mortalité mondiale, et le manque de dispositifs médicaux pour suivre les patients et anticiper les crises de cette pathologie qui engendre des hospitalisations en urgence.
Sensibles à cet enjeu de santé public majeur, nous avons décidé de fonder Biosency pour apporter une solution innovante et prédire ces exacerbations afin d’avoir un impact sur la prise en charge et si possible le taux de mortalité de ces patients qui est de 26% seulement 1 an après la 1ère crise sévère.
Ce qui m’anime est d’apporter une innovation de rupture à des patients et de pouvoir améliorer leur qualité de vie et leur prise en charge.
La chose dont tu es la plus fière ?
Définitivement c’est la création de Biosency dont je suis la plus fière et apporter une innovation de rupture à un enjeu de santé public. En particulier la constitution de l’équipe avec des profils à la fois experts et très complémentaires. C’est cette variété de compétences et de personnalités différentes qui nous a permis de développer une solution de télésurveillance prédictive pour les insuffisants respiratoires.
Ton objectif professionnel le plus fou ?
Révolutionner la prise en charge des patients BPCO avec une solution holistique prédictive, et que Biosency devienne leader mondial.
Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment ?
Oui bien sûr, ne serait-ce qu’éviter les différentes erreurs commises depuis le début de l’aventure. Si je dois en souligner un ce serait d’intégrer beaucoup plus tôt la clinique. Nous avons collaboré dès le départ avec des pneumologues mais nous n’avions pas la compétence en interne et cela nous nous aurait sans doute permis d’avancer un peu plus rapidement et en particulier pour convaincre les professionnels de santé et en particulier à l’international.
Quelles sont les deux femmes de la French Tech qui t’inspirent ?
Sophie Brac de la Perrière (CEO de Healshape, médecine régénérative avec une application dans le cancer du sein) et Alexia Adda de Klava Innovation !
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