Aller au contenu

Femmes de la French Tech – Marie Paindavoine

La Mission #FrenchTech et son réseau des Capitales et Communautés French Tech se mobilisent pour mettre en lumière les femmes qui, partout en France et dans le monde, font la French Tech. 🐓🇫🇷  

Le Poool x La French Tech Rennes St Malo s’associe à cette campagne pour donner un coup de projecteur sur les femmes de notre écosystème qui entreprennent : en brisant les idées reçues sur l’entrepreneuriat féminin et en célébrant leurs réussites, nous visons à inspirer et encourager davantage de femmes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. 
 
Nous donnons aujourd’hui la parole à Marie Paindavoine,  fondatrice de Skyld, qui revient sur son parcours, ses ambitions et ses défis en tant qu’entrepreneure.  

Skyld est une startup qui sécurise les algorithmes d’Intelligence artificielle embarqués contre la rétro-ingénierie. Elle protège les IA embarquées ou on-premise contre le vol, la contrefaçon et la réutilisation non autorisée.

Quel est ton parcours ? / Quel a été ton déclic pour entreprendre ? 

J’ai un parcours académique en maths, avec une thèse en cryptographie et 10 ans d’expérience dans la cybersécurité. Le déclic pour entreprendre est parti d’une volonté d’aller mettre sur le marché des technologies de pointe qu’on peut trouver dans les labos. Lorsque je travaillais en laboratoire, j’étais un peu déçue de ne pas voir l’impact des recherches. Nous travaillons sur des technologies au potentiel incroyable, mais qui prennent beaucoup de temps pour passer sur le terrain. Après des passages dans de grands groupes, passer dans une entreprise à taille humaine m’a aidée à mieux comprendre les rouages d’une entreprise, et à me dire que l’entrepreneuriat était finalement à ma portée. J’y suis allée petit à petit : J’ai d’abord fait StartMeUp (ndlr : ancien programme du Poool qui accompagnait les créateurs en idéation) pour affiner mon idée, ça m’a permis d’avoir la bonne méthodologie pour aborder l’entreprenariat, puis l’Inria m’a permis de maturer technologiquement et d’avoir de l’aide à la création. J’ai également rejoint le parcours Incubation du Poool, où j’ai pu confronter mes enjeux auprès d’une communauté de dirigeants plus matures. J’ai mis du temps avant de considérer l’entrepreneuriat comme une piste crédible pour ma carrière.

La chose dont tu es la plus fière ? 

C‘est difficile de dire une chose parce que c’est un tout ! On peut penser d’abord aux prix obtenus, mais ça c’est la cerise sur le gâteau. Par exemple, le prix du Point : être dans les 100 innovateurs 2025 surtout quand on voit leur jury avec des prix Nobel, des prix Turing… c’est une vraie fierté. 

C’est aussi une grande fierté de voir le chemin parcouru en termes de structuration d’équipe, de produits, signer son premier contrat… Avancer sur toutes les dimensions à la fois est difficile, on ne peut pas avancer que sur les produits, que sur le marketing, ou que sur l’équipe:

Récemment, on a été invité sur une table ronde au FIC, qui est un évènement de référence en cybersécurité en France : c’est notre chercheur en IA qui s’y est rendu, et j’étais vraiment heureuse de propulser mon équipe, de ne plus être la seule à porter la voix de Skyld !  

Ton objectif professionnel le plus fou ? 

Le marché est nouveau, il est en train de se structurer : mon objectif le plus fou est que Skyld en devienne le leader ! 

Et bien sûr, on veut générer un impact massif: équiper toutes les boites qui en ont besoin, et devenir LA référence en IA et en Cyber ! 

Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment ? 

Il y a plein de choses que je ferais autrement, et en même temps on apprend de ses erreurs. On ne peut pas éviter tous les écueils. Par exemple, on a voulu lever des fonds trop tôt et on a perdu du temps là-dessus, mais en même temps, ça m’a appris à structurer mon discours et permis de me faire des relations auprès des fonds d’investissement.  

Quelles sont les 3 femmes de la French Tech qui t’inspirent ? 

Justine Bonnot (WedoLow). Quand je suis arrivée avec mon powerpoint à l’Inria, elle avait déjà une boite ! La voir avancer m’a inspirée, ça m’a donné un exemple de chemin et nous avons un parcours assez similaire.  

Tiphaine Leduc (Bretagne Développement Innovation) qui a fait un travail formidable pour structurer la filière cyber. Elle a apporté un vrai dynamisme à la communauté cyber bretonne.

Marie Outtier, qui a revendu sa startup à Twitter en à peine 3 ans. Son livre se lit d’une traite et démystifie toutes les étapes de la vie de l’entreprise.

Pour en savoir plus sur nos engagements, découvrez le Pacte Parité !

Autres articles qui peuvent vous intéresser
  • 21/10/2025

    Mesurer pour mieux agir : une étude sur la RSE des startups arrive en Ille-et-Vilaine 

    Lire la suite
  • 09/10/2025

    Top départ pour la 7e promo du programme Incubation du Poool x La French Tech Rennes Saint-Malo ! 

    Lire la suite