Communiqué de presse, le 7 janvier 2021
Accompagné d’un collectif d’acteurs issus du numérique, de la distribution et de la restauration, Frigo Magic met en place l’Eco-score : une note de A à E qui reflète l’empreinte environnementale d’ingrédients des recettes, en prenant en compte la provenance, les modes de production, le transport, les emballages, la saisonnalité, etc…
L’Eco-Score en 3 points clés :
L’Eco-Score classe de A (faible) à E (important) les produits alimentaires selon leur impact environnemental
L’objectif de l’Eco-Score est d’informer le consommateur sur l’impact de ses choix alimentaires, afin de les guider vers une consommation plus responsable. C’est un outil d’aide à la décision.
L’Eco-Score est une méthodologie transparente, accessible, ouverte à tous les acteurs qui souhaitent s’engager dans l’affichage environnemental. Il peut être appliqué aux produits alimentaires agro-industriels et aux plats préparés.
La méthodologie de l’Eco-Score
Données publiques : données quantitatives issues des bases de données d’Analyses de cycle de vie des produits (ACV) réalisées par des experts et agrégées dans Agribalyse, qui comprennent les impacts de la production, du transport et fabrication, et les emballages. Ces données contribuent à un score noté sur 100 points.
Données non prises en compte dans l’ACV mais qui rendent compte de bénéfices ou d’impacts négatifs environnementaux : les données présentes sur l’étiquette du produit ou fournies par le fabricant, ainsi que des critères qualitatifs supplémentaires : recyclabilité des emballages, labels (bio, qualité, etc.), pays de provenance des ingrédients, saisonnalité des aliments (pour les recettes et plats). Ces données pondèrent le score en y appliquant des bonus/malus.
L’Eco-Score est une réponse aux problématiques environnementales liées à l’alimentation
Le collectif prend les devants sur l’expérimentation lancée par le gouvernement
En février 2020, une expérimentation d’une durée de 18 mois est lancée, encadrée par le Ministère de la Transition Écologique et l’ADEME, afin d’évaluer différentes méthodologies et modalités d’affichage. Afin de montrer l’exemple de manière opérationnelle, et permettre aux autorités et aux chercheurs d’observer la mise en place réelle d’un affichage environnemental, le collectif décide de construire une méthodologie indépendante, transparente et collaborative, basée sur les données publiques disponibles.