C’est désormais officiel : le consortium formé par l’association 7 Technopoles Bretagne et la SATT Ouest Valorisation, soutenu par la Région, a obtenu la labellisation « apporteurs d’affaires French Tech Seed » — a.k.a French Tech Seed Bretagne.
Annoncé à l’été 2018 par le Premier Ministre, ce fonds d’investissement de 400 millions d’euros est directement lié au Programme d’investissement d’avenir. Son objectif : soutenir les startups technologiques en phase de post-maturation, de moins de 3 ans, issues en particulier de la deep tech.
La parole aux (heureux) élus
« La labellisation témoigne de la reconnaissance de l’expérience des membres du consortium et de ses partenaires. Elle atteste de notre expertise collective en matière de sourcing et d’accompagnement sur l’ingénierie financière », note Vincent Lamande, Président de la SATT Ouest Valorisation. Il ajoute « Le dispositif French Tech Seed est l’instrument idéal pour accélérer le développement et la mise sur le marché de technologies de rupture issues de programmes de maturation. »
Stanislas Hintzy, Managing Director du Poool se réjouit : « Je suis très heureux pour les startups deep tech et pour notre territoire. Cela confirme les ambitions du territoire Rennes Saint-Malo, qui aspire à devenir une Deep Tech Valley. » Pour rappel, le Poool est confondateur de l’association 7 Technolopoles Bretagne, créée en 2014 avec Technopôle Brest Iroise, Technopole Anticipa (Lannion), Lorient Technopole, Technopole Quimper-Cornouaille, Technopole Saint-Brieuc Armor et VIPE Vannes.
Comment ça marche ?
Un mot tout d’abord sur la notion de deep tech. Ce terme désigne les innovations de rupture, fortement différenciantes par rapport aux technologies existantes. Elles sont en lien avec le monde de la recherche (de pointe, fondamentale ou appliquée) et supposent une industrialisation et un go-to-market longs et complexes. Enfin, leurs besoins en fonds propres sont importants, dans la durée, pour financer les infrastructures et les compétences.
L’originalité de French Tech Seed ? Pour bénéficier de ce fonds, les startups candidates seront portées par le consortium qui validera le projet — il est alors apporteur d’affaires labellisé par l’État. Un investisseur privé devra s’engager à financer au moins un tiers de la levée de fonds. BPI France, qui opère le fonds French Tech Seed, co-investira quasi automatiquement jusqu’à deux tiers du tour de table.
Évidemment, nous suivrons de près ce dispositif qui place, une nouvelle fois, la Bretagne sous les feux des projecteurs !