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[StartMeUp] Wofiz : l'épargne à base d'intelligence artificielle

10 juillet 2020

Et si l’intelligence artificielle pouvait seconder l’humain, sans pour autant le remplacer, dans le secteur des assurances ? C’est le pari tenu par Wofiz, startup fintech (consacrée à la technologie financière) créée par Edouard Fournier. L’entrepreneur a intégré la deuxième promo StartMeUp by Le Poool cuvée 2020. Découverte.

C’est quoi, au juste, Wofiz ?

Edouard Fournier, CEO de WofizNé pour faciliter la gestion de la relation clientèle grâce au numérique, Wofiz est le fruit d’un constat et de la réflexion continue d’Edouard Fournier, CEO de l’entreprise. Ancien agent général et courtier en assurances, il détaille : « À défaut d’avoir pu bénéficier d’outils suffisamment étayés pour guider mes clients de façon simple, fluide et transparente, j’ai conçu la solution ! ».
Son idée : une plateforme dotée d’un « robot advisor » (ou robot-conseiller), qui accompagne les épargnants et fait la passerelle entre ces derniers et leur banquier ou assureur. Edouard Fournier explique : « Lorsqu’un client détient une assurance vie, par exemple, il dispose de plusieurs dizaines d’options pour placer l’argent capitalisé. Par manque de temps, son conseiller lui propose une sélection réduite de solutions d’investissement. D’ailleurs, ce sont souvent les mêmes qui sont suggérées à tous les assurés. Conséquence : une bonne partie des opportunités sont ignorées — et perdent leur intérêt ! ».
Wofiz peut donc être intégré aux contrats pour une meilleure relation entre les établissements et leur clientèle. L’intelligence artificielle émet ensuite ses recommandations financières en temps réel — sachant que les utilisateurs gardent en permanence la main sur la gestion de leur épargne. La cerise sur le gâteau : Wofiz est capable d’actualiser un contrat de manière autonome. Ainsi, en cas d’évolution renseignée ou sélectionnée par le client, l’information est immédiatement traitée de manière à ce que l’établissement soit constamment à jour.
Par ailleurs, il s’agit d’un concept évolutif. Wofiz sera en effet amené à être adapté continuellement aux attentes des utilisateurs d’une part, et des conseillers d’autre part.

Un projet dans les tuyaux depuis cinq ans !

Si l’entreprise a été immatriculée récemment, Edouard Fournier confie que Wofiz est une idée qu’il cultive depuis plusieurs années. « Le développement semble avoir lieu au bon moment, puisque les fintech sont en émergence depuis deux ou trois ans. Une évolution qui sera bénéfique à Wofiz, à condition de bien garder à l’esprit que cette startup met la technologie au service de l’homme, et n’a pas pour vocation de le remplacer », souligne-t-il.
Entre-temps, convaincu qu’il faut s’entourer pour pouvoir porter Wofiz le plus loin possible, Edouard Fournier participe au programme StartMeUp. Bien que cette nouvelle édition ait été aménagée compte tenu du contexte sanitaire, l’entrepreneur tient à exprimer sa satisfaction : « Depuis fin mai, Wofiz a connu un grand coup d’accélérateur. Je suis ravi d’avoir rejoint cet écosystème, qui me rassure quant aux décisions à prendre pour mon entreprise ! ».

Constituer une équipe et viser le marché européen

Si Wofiz en est pour l’instant au stade du MVP (produit minimum viable), Edouard Fournier entend bien agrandir son équipe en recrutant un CTO d’ici la fin de l’année. Ce besoin de ressources techniques devient en effet urgent, d’autant plus que la jeune pousse a pour ambition de se développer à l’international !
Une prochaine étape mûrement réfléchie, comme en témoigne Edouard Fournier : « Le modèle de Wofiz s’appuie sur la DDA (Directive sur la Distribution d’Assurances), qui oblige les assureurs de l’Union européenne à formaliser leurs offres et à vendre les solutions les plus pertinentes pour leurs clients. C’est l’essence même de l’intelligence artificielle appliquée à Wofiz, qui permet d’adapter le conseil et le produit selon l’évolution des exigences de chaque assuré. Et ce, dans tous les pays régis par cette réglementation ! ».
Ainsi, l’avenir se précise. La plateforme devrait être ouverte aux établissements financiers de France, mais aussi d’autres pays d’Europe, une fois qu’elle aura fait ses preuves. Il reste donc à l’entreprise à agrandir son équipe, et à trouver le financement nécessaire pour prendre de la hauteur et gagner en visibilité. Affaire à suivre !

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