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[StartMeUp] Dronotique : des drones dotés d’intelligence artificielle

06 septembre 2019

Depuis quelques années, les drones sont sous les feux des projecteurs. Car les applications sont multiples : sécurité, maintenance des infrastructures, géophysique, logistique… Aurélien Tricault, fondateur de Dronotique, l’a bien compris et travaille sur un prototype de drone, capable d’analyser son environnement de façon autonome.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’un drone ? C’est un appareil mobile, aérien, terrestre ou marin (voir sous-marin), sans équipage embarqué, qui peut être télécommandé ou programmé pour se déplacer en autonomie. Et la réglementation veille au grain pour encadrer les usages de tous, grand public, acteurs privés et publics.

Dronotique, hier et demain

Aurélien Tricault, fondateur de Dronotics et participant à StartMeUp« J’ai développé des logiciels pendants plus de 15 ans. En parallèle, j’étais passionné d’ULM (les planeurs ultra -légers motorisés). Lorsque l’entreprise qui m’embauchait a fermé, j’ai cherché une nouvelle voie professionnelle », se souvient Aurélien Tricault. La conception de drones tombe alors sous le sens, « car cela correspondait à mes compétences : mécanique, électronique, informatique… et bien sûr le vol aérien, que je pratiquais déjà ». Puis il décroche deux contrats avec Géoreva, spécialiste de la géophysique, et la Gendarmerie nationale.
En parallèle, il constate des limites dans l’équipement et les fonctionnalités des drones sur le marché. Seules certaines grandes marques internationales proposent des packages qui intègrent des capteurs, appareils photo ou caméras. Et les drones ne sont pas autonomes dans de nombreux cas : ils peuvent se déplacer d’un point A à un point B, sur une courte distance, mais sont incapables de déterminer une zone d’atterrissage ou de détecter de nouveaux obstacles sur leur route.
« Notre marché est exclusivement dédié aux professionnels. Nos plus petits drones ont 50 cm de diamètre, jusqu’à 1 mètre sans les hélices pour les plus grands ». Et le potentiel est énorme : analyse de l’état des voies ferrées, inspection des éoliennes, cartographie de déminage des anciens terrains de guerre… Les drones de Dronotique seront en mesure de détecter des fissures sur les pales des éoliennes et de les signaler. Ou de survoler une large zone à déminer, et de se concentrer sur celles à cartographier s’ils perçoivent ce que l’on appelle des erreurs magnétiques au sol. Dans la logistique, ces drones pourront mener des inventaires dans les hangars, se déplacer, lire les codes-barres et transmettre les données collectées en temps réel. Une multitude de fonctionnalités à développer, en grande partie grâce à l’intelligence artificielle.

StartMeUp, « pour y voir plus clair »

« Je cherchais à être accompagné. La CCI m’a parlé du Poool et j’ai déposé ma candidature pour participer à StartMeUp », explique Aurélien Tricault, qui a intégré la seconde promo 2019 en mai dernier. « Je maitrise la technique, mais j’avais clairement des lacunes en marketing ou en stratégie d’entreprise. J’ai notamment découvert le Business Model Canvas, qui m’a permis de poser mes idées et de rendre mon projet plus cohérent. »
Il ajoute : « j’ai aussi compris l’intérêt des études de marché. Je n’en avais jamais fait. J’ai pu mieux identifier ma concurrence et distinguer mes potentiels partenaires. » Et après ? « Je vise Emergys, qui est la suite logique après StartMeUp ». A suivre…

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